Boston à Onset

Samedi je prends mon courrage a deux mains et quitte un peu tristement cette superbe ville, Boston. Direction Canal Cape Cod. Une heure de moteur pour m'amener au large de la pointe de Hull. La voile prendra le relais presque jusqu'a l'entrée du Canal Cape Cod

La côte entre Boston et le Cap Cod Canal renferme peu d'eaux intérieurs, propices à l'ancrage. Le guide de navigation est clair la dessus...tout l'espace disponible a été converti en mouillages et peu de ceux-ci sont disponibles pour les bateau de passage.

J'aborde le Canal Cape Cod vers l'heure du super..Je pensais devoir attendre 20h pour profiter de la marrée montante qui me donne un courant favorable. Quand je vois un premier voilier entrer dans le canal, je le suis. Il est 18h et le courant est déja établi dans le bon sens. Le voilier franchis le canal en 45 mins en se payant des pointes de vitesse à plus de 8 noeuds

 Tout le long du canal, des pêcheurs pratiquent leur activité favorite.

 Celui-ci est un pont ferroviaire, levé en permanence, il s'abaisse seulement à l'arrivée d'un train.

Le guide nautique me suggère à la sortie du canal la marina Onset, juste au nord du Canal. Il y possibilité d'ancrage. Ce coin, bien qu'entouré de jolies maisons, est moins développé. Amplement d'espace est laissé libre dans cette baie qui est peu profonde (10 pieds à basse marée, 15 à marée haute.) Voilà.. nous seront 5 voiliers à faire scintiller notre lumière d'ancrage au bout du mat juste après que le soleil dans un rouge écarlate nous offre le spectacle du bonsoir.

Le lendemain, je prendrai un mouillage pour la soirée et la nuit, histoire de profiter des services de douche, internet et salle de lavage de la marina.

Petites peurs mécaniques...

Lorsque j'ai redémarré le moteur à l'entrée du Canal Cape Cod, j'ai remarqué un son différent, l'échappement vidais beaucoup moins d'eau qu'aupparavant. L'eau pompée sous le bateau passe dans la transmission et à travers le moteur pour refroidir ceux-ci. Elle est rejettée par l'échapement du moteur... Le peu d'eau à cette sortie commence à m'inquiéter de plus en plus. Dimanche, après les courses. Je m'y attaque. Mon premier regard se porte sur l'entrée d'eau dans le compartiment moteur en souhaitant que le problème ne soit pas dans le moteur lui-même. À ma grande satisfaction j'y trouve tout de suite la source du problème. L'entrée d'eau est bouchée par des débris... vite une broche métalique pour dégager le tout et l'eau circule maintenant librement.

Sur la voilier, en plus d'avoir un réservoir permanent de diésel de 8 gallons, je transporte 3 bidons de 5 gallons, ce qui me permet une grande tranquilité d'esprit. De quoi faire du moteur pendant environ 48 heures consécutives. Lorsque viens le temps de faire le plein du bateau à l'aide d'un bidon, je remarque que le diésel a une couleur rougeâtre... cela m'inquiète... est-ce du diésel de mauvaise qualité... va-t-il contaminer celui du réservoir. Vite je prends un autre bidon qui lui semble ok.

C'est lors du plein à Onset que le pompiste m'explique que ce diésel à faible teneur en souffre est destiné uniquement aux bateau et interdite dans les autos, on a donc ajouté cette couleur pour la diférencier du diésel ordinaire. Oufffffff.