mercredi 21 décembre 2011

Expresseau à la Radio de Radio-Canada Acadie

Entrevue à l'émission Libre-Échange avec Janique LeBlanc à la radio de Radio-Canada Acadie le vendredi 16 décembre.

http://www.radio-canada.ca/emissions/Libre_echange/2011-2012/archives.asp?date=2011-12-16

vendredi 16 décembre 2011

De la lecture pour les fêtes

Si la lecture de mon blog vous plait, vous n'êtes pas seuls. J'ai reçu près de 13 000 visites depuis la création de celui-ci... Merci !

Si vous désirez d'autres lectures pour le temps des fêtes, voici quelques suggestions de blogs d'autres navigateurs rencontrés lors de mon voyage.

Janie et Guillaume, partis du Nouveau-Brunswick sur Terrien 2, un Alberg 30
http://terrien2.blogspot.com/

Nathalie et Sylvain, partis avec leurs 3 enfants de Rimouski sur Mascaret 1, un Bénéteau 11,5m
http://partonslamerestbelle.com/


Nancy et Martin, avec leurs 3 enfants du Lac Champlain sur U5, un Jeanneau 35pi.
http://www.projetu5.com/

Et pour les amateurs de folles aventures, le blog des rigolos André et David-Alexandre, partis de Lévis, QC, sur leur bateau : Teacher's pet. Une écriture hilarante... une vraie bande dessinée.

http://petepisrepetesenvontenbateau.blogspot.com/

Bonne lecture !

mardi 13 décembre 2011

Titusville, Floride

Titusville, Floride. Cette ville dortoir de Cap Canaveral a été touché par la crise économique, mais aussi par l'abandon du programme des navettes spatiales.  L'autoroute à 6 voies semble être démesurée par rapport au maigre flot de circulation. Même le matin de semaine à 8h30, cela ressemble à un dimanche paisible.
 De nombreuses boutiques du centre-ville sont fermées. Entouré de deux églises, ce magasin d'armes à feu affiche clairement ses couleurs.
Quelques parcs sont témoins de cette époque glorieuse de Cap Canaveral.
Le programme Apollo.
 Le programme Gemini
 Les empreintes de mains de nombreux astronautes font parti de ces souvenirs chers à l'Amérique
 De l'autre bord de Indian River, les installations de Cap Canaveral.
 Dans un autre parc, une affiche qui sera surement respectée...
 Sauf, peut-être, par ces drôles d'oiseaux qu'on dirait sortis d'une bande dessinée.

Je profiterai de l'escale des fêtes pour faire quelques bricolages sur le bateau en vue de la traversée et du séjour aux Bahamas.

dimanche 11 décembre 2011

Palm Coast à Titusville, Fl.

Dernier droit... Plus que 2 jours de navigation avant la pause des fêtes... Vendredi 9 décembre, je prends la route jusqu'à Daytona Beach.

 Avec un spectacle comme celui-ci, pas étonnant que les riches voisins et municipalités se liguent contre ceux qui vivent dans des bateaux délabrés.
 Daytona Beach, c'est la destination soleil pour bien des gens du nord... Pour moi c'est ce qu'il y a eu de plus décevant sur la côte américaine. Une longue avenue avec d'un côté des dépanneurs et petites boutiques à touristes, de l'autre coté une lignée d'hôtels. Je traverse les interminables stationnements, et débarque sur la plage et m'empresse de marcher et me tremper les pieds dans l'Atlantique. Après avoir navigué pendant un mois et demi dans les canaux de l'Intracoastal, je suis content de retrouver l'atlantique et marcher pieds nus dans le sable et la mer devant ses vagues déferlantes et bruyantes.

 Mais c'est quand je me retourne que je constate l'horreur.... Les hôtels forment un immense mur de béton qui s'étend à perte de vue...
 De plus on a balisé une route dans le sable pour que les automobilistes puissent profiter de la mer sans débarquer de leur auto... quel déception... vite je porte mon regard a nouveau vers la mer et ses vagues venues du large.
Samedi 10 décembre, départ de Daytona Beach... En milieu de journée le vent se lève légèrement sur ce long plan d'eau peu profond. J'ouvre le génois pour donner un bon demi noeud de plus et économiser un peu d'essence... Destination :  Titusville...

  J'arrive à Titusville après avoir été légèrement arrosé par un peu de pluie et avec le vent qui se lève. Il y a un champ de mouillages aménagé sur le plan d'eau avant l'entrée de la marina,  les bateaux ont l'air d'y danser pas mal dans les vagues. Un quai à la marina me reviens à peu près au même prix. 10$ du pied... 280$ pour le mois comparé à 265$ pour un mouillage...
 La marina est plutôt bien aménagée, salle de télé extérieure entourée de moustiquaires. Mais il y a ce spectacle désolant de nombreux bateaux laissés à l'abandon.
 Tant et aussi longtemps que les propriétaires s'acquittent des frais de quais ils sont tolérés. Mais au moindre défaut de paiement, les marinas font saisir les bateaux et les vendent à l'encan au plus offrant, une occasion que John a saisi. Il a acheté son Catalina 27 pour la modique somme de 700$... un an de nettoyage et de remise à neuf et le voila heureux nomade de l'Intracoastal. 
 Dimanche matin, 11 décembre... les lamentins sont au rendez vous, dissimulés dans les tas d'herbes marines qui se retrouvent près des bateaux ils se déplacent très lentement.
 Il grignotent en laissant paraître leur dos rond et relevant le nez à l'occasion pour prendre une bonne bouffée d'air et reprendre leur maneige.
 Depuis quelques jours, les panneaux le long de l'Intracoastal annonce la présence de ces mammifères, espèce menacée, et encouragent les navigateurs à diminuer leur vitesse pour éviter les collision.
 Enfin je peux les contempler de près.

jeudi 8 décembre 2011

De St-Augustine à Palm Coast

Je me suis traîné les pieds pendant presque une semaine à St-Augustine. Il faut dire que la ville en valait le coup et que la bonne compagnie n'a pas manqué.
-Ce sympathique mécanicien de Baltimore qui s'en va en voilier dans le sud de la Floride se chercher du travail.
-Un couple qui a quitté le Nouveau-Brunswick en même temps que moi... On s'est dépassé l'un et l'autre sans jamais se rencontrer... Nous nous sommes retrouvés 3 couples et moi a siroter un bon rouge en partageant nos histoires de navigation.
-Un couple de Rimouski, ils sont partis toute la famille, 3 enfants entre 9 et 15 ans.
-Lors de la visite du phare de St Augustine, j'ai rencontré un historien du coin, il est également interprète et écrivain. S'en est suivi une longue et profonde conversation sur la mouvance des peuples, ses racines sont hispaniques... On a bien entendu parlé de déportation des Acadiens, sujet qu'il connaissait.
-Et bien d'autres navigateurs...

C'est donc avec un petit pincement au coeur que suis parti le jeudi 8 décembre.

 Après une bonne heure de voile, je remarque le bateau du mécanicien de Baltimore, ancré entre deux bouées... il attends Boat US pour un remorquage... il a eu une panne et doit rebrousser chemin pour acheter une pièce... il reprendra la route le lendemain.
Les pannes sont choses assez communes chez les navigateurs. Les moteurs de ces bateaux, parfois âgés, sont soumis à rude épreuve lors de ce long parcours vers le sud. Chacun a son anecdote, son histoire... L'un a dû changer le moteur de son voilier qui a rendu l'âme, attente de trois semaines au Maine. L'autre a du attendre deux semaines pour des pièces, ici à St-Augustine... Tiens, ça me ressemble un peu ça... Tandis que l'alternateur du troisième à dû être remplacé... et le quatrième attends une nouvelle pompe à eau qui devrait arriver demain. Cela meuble une bonne partie des conversations combiné avec les aléas de la navigation dans ces canaux étroits et parfois peu profonds.

 Avec la Floride apparaissent les ''liveaboard'' des vieux bateaux ancrés ça et là. Des gens y on fait leur maison. Ils jouent au chat et à la souris avec les autorités dans un débat interminable sur la légalité de cette pratique. 
 Juste avant d'arriver à destination, Fort Mantanzas, autre vestige de la présence espagnole dans le coin.
 Et toujours accompagné par les dauphins et les sympathiques pélicans.
Plus que deux petites journées de navigation avant l'Arrivée à Titusville, lieu de l'escale du temps des fêtes.

lundi 5 décembre 2011

Du haut du phare de St Augustine

Un superbe phare surplombe l'entrée du goulet de St-Augustine. Rayé blanc et noir avec sa tourelle rouge, son jet de lumière en a surement guidé plus d'un marin à bonne destination. 
 Les détails de l'ensemble sont de toute beauté.
 Toute un exercice de monter à la tourelle, 165 pieds d'élévation, 219 marches... Cela vaut bien l'effort.
Dans un escalier en fonte, datant de 1874, la montée se fait lentement en savourant tous les détails de cette immense spirale de fer.
 La récompense : Une vue imprenable sur le quartier historique de St-Augustine.
Le bassin des mouillages est également visible de là-haut. Express-eau se repose derrière un buisson à gauche sur la photo.

dimanche 4 décembre 2011

St Augustine... Olé !

St-Augustine est sans doute la plus belle surprise du parcours. Je m'attendais à une autre ville un peu flamand rose... Mais déjà, les jolies tourelles ornant le pont-levis, juste avant la marina, annonçaient quelque chose de différent.
La silhouette du plus grand édifice ne laisse aucun doute sur l'influence architecturale des Espagnols qui ont fondé cette première ville aux États-Unis dans les années 1500.
 Au premier panneau de signalisation, tout se confirme.
 La grande cathédrale aux allures typiquement espagnols.
 Même la capitainerie de la marina, construite récemment, se marie bien au décors.
 De superbes rues piétonnes dans lesquelles les autos s'aventurent timidement.
Je me laisse balader dans les rues et je vais de découverte en découverte. À chaque détour, à chaque coin de rue, c'est toujours un plaisir de savourer la beauté et le style de ces superbes édifices.
  Les cours intérieurs sont impeccablement aménagés.
 La palme de l'architecture reviens à ce collège...  J'aurais pu en mettre des dizaines de photos.

Je ne peut résister à l'envie d'aller me traîner des pieds au Castillo de San Marco

 Cette forteresse construite de sable, ciment et coquillages, est immanquable lorsque on arrive de la mer. Elle à protégé la ville des anglais avant que l'Espagne leur cède.

 Et pour couronner le tout, au retour à la marina, ce superbe oiseau, pas farouche du tout, se laisse photographier, peut-être trop préoccupé par sa partie de pêche.

 
Expresseau est au mouillage dans la rivière. Les mouillages à 20$ la nuit sont de plus en plus rares sur la côte américaine. Je compte bien en profiter et prolonger mon séjour ici d'au moins une journée.

samedi 3 décembre 2011

De Fernandina Beach à St-Augustine

Vendredi 2 décembre. Je ne suis pas fâché de quitter Fernandina Beach et ses deux moulins de pâtes et papiers. Cette ville était certes jolie mais, même derrière la dune, on entends encore le bruit sourd de ces usines.

 Dans le calme de l'Intracoastal, la journée était toute désignée pour la voile au son de la radio. Quelques airs de Noël viennent me rappeler que le mois de décembre est bien ici.
 Le long du parcours, les bateaux sont nombreux, de toutes les sortes, dont celui-ci, plutôt original.




Le soir à l'ancrage dans Pablo Creek, un remorqueur pousse une livraison toute particulière. Des cadeaux de Noël pour l'oncle Sam. Deux avions radars pour l'armée américaine... drôle de spectacle.
 Samedi 3 décembre, l'intracoastal des savanes et rivières laisse de plus en plus la place à la Floride des banlieues et des mieux nantis.
 La journée se déroule à moteur, parfois accompagné d'un peu de vent, dans cette immense banlieue.
 Après un dernier pont, je prends un mouillage à St-Augustine. Je suis accueilli au bureau de la marina par un Québecois établis ici depuis 10 ans...   je suis bien en Floride !